Connaissez-vous les magnifiques vitraux de Cocteau dans l'église Saint Maximin de Metz?

Dans les années 50's, Cocteau avait été pressenti pour ajourer la cathédrale Saint Etienne au côté de Chagall, Villon et Bissière. Mais ses projets ont déplu à la commission en charge qui a considéré que Cocteau n'était pas qualifié pour l'art sacré. 

On lui a proposé un compromis. Ses vitraux seront posés dans l'église Saint Maximin, moins visible.

Le résultat est très original, troublant, provoquant, éblouissant, froid, diabolique.

Est ce que son oeuvre choque les chrétiens d'aujourd'hui?

L'abbé Piovesan, qui officie à Metz, a étudié ces vitraux avec précision. Derrière les motifs profanes, il a découvert une multitude de références religieuses.

Par exemple, sur l'oeuvre ci dessus, on aperçoit une colombe, une croix. En dessous, un homme les bras levé (en prière?). Plus difficile: les deux tours de Notre Dame de Paris et un homme aux jambes et bras écartés.

Bonne lecture.

Quel génie ce Cocteau ... et quel farceur!

Pour approfondir, lire le livre de Marie Antoinette Kuhn-Mutter, "les vitraux de Jean Cocteau à Metz", Editions Serpenoise.